Roc d'Azur (Fréjus) 2015 - 7 au 11 octobre

Oui, c'est lui il est fier comme un coq avec sa crete rouge,  en mode DH Lol 
Quand on y pense, il est quand même terrible ce parcours du Roc.............. 

wali a écrit:

Quand on y pense, il est quand même terrible ce parcours du Roc.............. 

oui c'est vrai qu'il est quand même très beau ce parcours. J'ai vu une trace du parcours de la course all mountain (43km et 1675m D+ - )
ça donne envie aussi

http://www.utagawavtt.com/randonnee-vtt-gps/Roc-d-Azur-2015-All-Mountain-43-km-10820

Les bronzés font du Vtt au soleil!
C'est bien ça, je suis sur le CR de ce WE mémorable !
Il a l'œil le Wali, mais souvent le mauvais

gus.gp a écrit:

C'est bien ça, je suis sur le CR de ce WE mémorable !
Il a l'œil le Wali, mais souvent le mauvais

C'est joliement tourné ça, du coup j'ai un peu peur du sens que va prendre le mot "mémorable" dans ton récit Lol

Ouais, surtout qu il est entrain de l affuté son cr.

Des news du Roc d'Azur 2015. Une super semaine sous le soleil, une ambiance au top, des beaux vélos et des bons résultats.

Le jeudi je m'aligne au départ de la Rando Roc Altitude, histoire de faire tourner un peu les jambes et de me mettre dans le rythme sur les pistes du Roc, en conditions courses. Je boucle les 44km du parcours avec le 25e temps et malgré une crevaison juste avant le départ (chopé des épines dans le sas de départ), et une réparation express qui m'a fait arrêté 3 fois pour regonfler (crevaison lente)

Le dimanche, départ en vague 1, mais loin..... quasi au fond du sas. C'est la guerre au départ, et j'arrive à remonter une centaine de mecs dans la prairie du départ. Les jambes sont affutées et me permettent d'emmener du gros braquet dans les montées. Je fais le trou dans les ascensions, alors que dans les descentes...... blocage ! Je ne sais pas ce qu'il se passe. Impossible mentalement de lâcher les chevaux. Je suis crispé et redoute la chute (l'an dernier j'en ai pris une énorme). Du coup je perd du temps et des places précieuses dans chaque descentes. 
Heureusement que j'ai prévu une stratégie à zéro arrêt ravito (merci mon team de me ravitailler à la volée à plusieurs points de la course). Mes grosses cuisses me permettent encore de gagner des places dans les parties techniques et les ascensions. 
Dans la descente vers le lotissement de la gaillarde, j'arrive enfin à lâcher mes freins et descend à vive allure. Mauvaise idée, puisque ma roue avant n'est pas habituée à ca, et décide de se dérober. Et là, c'est le drame : grosse chute à 45 km/h. Merci le casque et le vélo qui me sert de tapis de réception (je vous passe les détails sur les hématomes et éraflures depuis). 2 minutes après ma chute, et une 40aine de vététistes passées, je renfourche ma monture et repart de plus belle  (la vue), le genou en sang et les muscles tétanisés. Il reste 10 km de course, et j'ai une féroce envie de rattraper le temps perdu et surtout d'améliorer mes perf des années précédentes. Alors une chose en tête : plein gaz !!
Une seul mot d'ordre : ca se joue à 90% au mental... et le reste c'est dans la tête !! Le physique endolori n'aura pas le dernier mot, il faut foncer. 
Le passage du chemin des douaniers est très technique et ralenti un peu mon rythme, mais une fois sur la piste cyclable menant vers la base nature, je peux pousser à fond sur les pédales. L'arrivée se dessine à quelques centaines de mètres, je suis coincé derrière 2 vélos un peu plus lents et lorsque j'arrive enfin à me dégager pour les dépasser, la grosse mare de boue m'empêche de faire le trou. Résultat, on termine au sprint à 5 et j'arrive quand même à passer ma roue avant les autres. 
Je boucle ainsi ce Roc 2015 en 3h30 (chrono sur mon gps) soit 1minute 34 de moins que l'an passé et record perso. Côté classement : 674e et donc mon meilleur classement en 3 ans. 
Que dire de plus ?? C'est enfin la fin de ma saison vtt 2015, démarrée le 5 janvier !!! Place au repos et rendez vous en 2016 pour la prochaine course !!!! Et ce dimanche pour la prochaine rando....

Ta eu de la chance a cette vitesse il y en a qui ce relève pas
Bravo belle perf

Félicitations !  Un sacré mental !

Putin tu dois avoir une belle diff entre ton chrono et celui officiel car sauf erreur de ma part (il corrigera si besoin)wali fini en 3h30 et est classé 554 !?!
Ca reste de toute facon une tres belle perf et une belle aventure (avec les embuches qui vont avec).
bonne recup pour les bobos et merci pour le CR pour ceux comme moi qui vivent l'experience de leur canapé ;-)

Belle ténacité!
Bravo à toi et ton mental!

Tidim a écrit:

Putin tu dois avoir une belle diff entre ton chrono et celui officiel car sauf erreur de ma part (il corrigera si besoin)wali fini en 3h30 et est classé 554 !?!

Chrono officiel 3h37min40. C'est d'ailleurs un gros point de réclamation, car ils démarrent le chrono quand tu entres dans le sas de mise en grille et stoppent quand tu passes la ligne d'arrivée. Entre la mise en grille et le départ réel, il s'est passé 7 minutes 40... D'où mon temps relevé de 3h30. 
Et effectivement les places sont serrées au général. Ca se joue à la seconde près.. Sur presque 6000 engagés c'est un peu normal 

En effet ca explique la différence.
dis toi que la comptabilisation de ce tps est valable pour tout le monde. Ce n'est pas optimal comme procédé! 
ton repere est le bon : ton chrono et ton record battu yeah ;-)

Superbe perf.... on va à la même vitesse... même si je confirme le constat de Tidim et moi j'ai eu le même temps GPS que le chrono Roc alors que j'ai déclenché 30 secondes avant le signal....    bref si j'étais en vague 1 et pas cette putxxx de vague 4 et ces bouchons  on aurait pu  se tirer la bourre  en tous cas à ce niveau effectivement les ecarts sont minimes !!

Belle lecon de mental de se relever aprés la grosse boite, avec l'effort intense la tentation peut être grande de baché bravo (et pour le mode sans ravito what else quand on le fait en mode  compet 

EightySeven a écrit:

Des news du Roc d'Azur 2015. Une super semaine sous le soleil, une ambiance au top, des beaux vélos et des bons résultats.

Le jeudi je m'aligne au départ de la Rando Roc Altitude, histoire de faire tourner un peu les jambes et de me mettre dans le rythme sur les pistes du Roc, en conditions courses. Je boucle les 44km du parcours avec le 25e temps et malgré une crevaison juste avant le départ (chopé des épines dans le sas de départ), et une réparation express qui m'a fait arrêté 3 fois pour regonfler (crevaison lente)

Le dimanche, départ en vague 1, mais loin..... quasi au fond du sas. C'est la guerre au départ, et j'arrive à remonter une centaine de mecs dans la prairie du départ. Les jambes sont affutées et me permettent d'emmener du gros braquet dans les montées. Je fais le trou dans les ascensions, alors que dans les descentes...... blocage ! Je ne sais pas ce qu'il se passe. Impossible mentalement de lâcher les chevaux. Je suis crispé et redoute la chute (l'an dernier j'en ai pris une énorme). Du coup je perd du temps et des places précieuses dans chaque descentes. 
Heureusement que j'ai prévu une stratégie à zéro arrêt ravito (merci mon team de me ravitailler à la volée à plusieurs points de la course). Mes grosses cuisses me permettent encore de gagner des places dans les parties techniques et les ascensions. 
Dans la descente vers le lotissement de la gaillarde, j'arrive enfin à lâcher mes freins et descend à vive allure. Mauvaise idée, puisque ma roue avant n'est pas habituée à ca, et décide de se dérober. Et là, c'est le drame : grosse chute à 45 km/h. Merci le casque et le vélo qui me sert de tapis de réception (je vous passe les détails sur les hématomes et éraflures depuis). 2 minutes après ma chute, et une 40aine de vététistes passées, je renfourche ma monture et repart de plus belle  (la vue), le genou en sang et les muscles tétanisés. Il reste 10 km de course, et j'ai une féroce envie de rattraper le temps perdu et surtout d'améliorer mes perf des années précédentes. Alors une chose en tête : plein gaz !!
Une seul mot d'ordre : ca se joue à 90% au mental... et le reste c'est dans la tête !! Le physique endolori n'aura pas le dernier mot, il faut foncer. 
Le passage du chemin des douaniers est très technique et ralenti un peu mon rythme, mais une fois sur la piste cyclable menant vers la base nature, je peux pousser à fond sur les pédales. L'arrivée se dessine à quelques centaines de mètres, je suis coincé derrière 2 vélos un peu plus lents et lorsque j'arrive enfin à me dégager pour les dépasser, la grosse mare de boue m'empêche de faire le trou. Résultat, on termine au sprint à 5 et j'arrive quand même à passer ma roue avant les autres. 
Je boucle ainsi ce Roc 2015 en 3h30 (chrono sur mon gps) soit 1minute 34 de moins que l'an passé et record perso. Côté classement : 674e et donc mon meilleur classement en 3 ans. 
Que dire de plus ?? C'est enfin la fin de ma saison vtt 2015, démarrée le 5 janvier !!! Place au repos et rendez vous en 2016 pour la prochaine course !!!! Et ce dimanche pour la prochaine rando....

T'avais pas le n°650 par hasard?

Roc d’Azur 2015.
Un WE qui s’annonce sans grosse surprise puisque l’édition 2014 m’avait permis de découvrir des parcours ludiques mais sans difficulté majeur.
La motivation 2015 : pimenter un peu l’aventure ! Comment ?
Plusieurs possibilités : Single speed, Tout rigide, préparation physique minimaliste, amélioration du chrono sur les parcours, partir avec Wali !
Pour les 2 premiers, on verra plus tard, pour le troisième le taf me l’imposera, pour les 2 derniers c’est une évidence !
Wali, mon fidèle binôme,  se laisse facilement convaincre par le projet (Dès qu’il s’agit de vélo, il est faible ).
Départ jeudi à 6h15 avec le camion fraichement aménagé de wali. Sur L’A 10, mon chauffeur économise le carburant (120km/h)  La dernière fois que j’ai pris l’autoroute à cette vitesse, ça devait être avec ma mob !!!
7h30 on s’encastre dans les bouchons bordelais… 1h30 pour rejoindre l’A62 !!! On n’est pas rendu !
Afin de ne pas s’endormir, Wali propose une pause café !!! (Là franchement je ‘sais pas si j’avais vraiment besoin de caféine) Toujours est-il  qu’au retour de la pause, je lui fais part de mon étonnement sur la vitesse réduite à laquelle nous progressons vers notre destination :
-« T’ES A FOND LA ? »
La conséquence est immédiate, la normalité reprend son cours : Presque plus personne ne nous double !
Nous arrivons à la base de Frejus vers 16h00. « Le jeudi, c’est pas trop le bordel, on va se garer directement sur la base » l’expérienc e du vieux routard de Wali à parlé !
 Une demi-heure, et un accrochage plus tard, Wali laisse le camion et me rejoint au retrait des dossards. Jusque là c’est presque normal ,RAS, mais de retour au camion, Wali a perdu les papiers du camping et sa carte d’identité sur la base loisir. (Aucun lien avec le fait qu’il ait laissé une fenêtre du fourgon grande ouverte !) Re-bordel pour ressortir mais on s’en sort quand même !
Bon ça commence à faire beaucoup mais, relativisons, on est tout proche de la fin de journée ! Arrivée au camping, plantage du camp, 19h00 il fait nuit… un apport conséquent de sucres lents et hop au dodo (demain le réveille est calé pour 6h00) ; enfin pour moi seulement…Wali en profite pour terminer le graissage de son vélo : il aime bien s’ajouter un peu de stress la veille au soir. Et c’est bien connu, les derniers préparatifs à la frontale sont un gage de sérénité !
Vendredi, nous partons ensemble à vélo vers la base, il fait frais 11°, des grenouilles nous accompagnent… Ah non, pas de batraciens à l’horizon, c’est le vélo de wali qui coasse…Pas très rassurant !
Difficile d’identifier d’où vient le bruit. Je suis déjà appelé en pré-grille. Je laisse Wali à son sort, un peu comme une paire de vieille chaussette !!!
8h00, je dois me situer environ 5/600ème sur la grille. Le départ est donné, en quelques mètre je grappille une 100aine de places. Sur la partie roulante, je donne le max pour ne pas me faire bouchonner plus loin. On arrive à la première ascension ou, comme l’année dernière, beaucoup de concurrents ralentissent. Même si la FC reste calée entre 95 et 100%, les sensations sont bonnes et je parviens à trouver mon rythme. Les descentes sont engagés et j’ai , comme toujours, du mal à me lâcher… A force de persévérance, les vitesses en descentes, s’améliorent... jusqu’à une crevaison de l’AR ! Je monte ma chambre à air secours et repars 5min 30s plus tard. Je pensais faire 2 arrêts ravito, mais mon incident pneumatique m’oriente vers une pause unique au 40^ème km. Au 57^ème km, c’est la roue avant qui crève sur dans un pierrier. Sauf que là, ma stratégie « light for ever » n’est comme qui dirait pas la mieux adapté aux circonstances, point de matériel pour réparer. Malgré plusieurs tentatives de regonflage, que neni, ce satané bout de caoutchouc ne daigne pas rester en pression !!  Plusieurs concurrents profitent de mes déboires pour grappiller une place. Quand j’aperçois, un vttiste sans plaque (un promeneur) Miracle il a une chambre à air pour me dépanner !!!
Je répare et repars fondre sur les coquins qui m’ont ignoré sur le bas coté du chemin. La fin de l’épreuve est plus éprouvante que l’an passée, je parviens à rallier l’arrivée (avec 11 min de retard sur l’objectif ) rincé mais satisfait de ne pas être resté esseulé dans la montagne.
De retour au camping, mon compagnon est déjà là ! (On n’a jamais vu une grenouille faire 82 kms dans la montagne !!! )
La roue libre et un roulement de roue ont cédés au bout de 37kms, retour au camping à pieds !
Visiblement très affecté par cette nouvelle épreuve, mon chat noir de Wali reprend peu à peu le dessus. Retour au salon du Roc pour tenter de rétablir nos montures. Le soir, l’espoir est de mise : JP Racing a trouvé de quoi réparer la roue de Wali et m’a appris que mon cercle carbone est HS mais qu’il peut « probablement » (ou pas) tenir les 56 kms du dimanche avec une chambre à air.
La nuit tombe, l’heure du houblon en terrasse du roc ruelles approche. L’euphorie s’empare de mon ami Wali qui m’entrainera (pour mon plus grand plaisir) au Resto Japonnais pour achever en beauté cette journée éprouvante.  Wali the cat frappera une dernière fois, d’un franc revers de la main il balaie la moitié de la vaisselle présente sur la table, explosant un gigantesque verre à pied plein d’eau par terre !)
Samedi, essais du Lapierre XR729 EI pour moi et du Lapierre Zesty XM 527 EI pour Wali.
Note pour plus tard : Pour la caution de 4000€, il faut une carte mais seulement une GOLD ou une BLACK sinon  pour les pauvres t’as que ton chéquier pour te permettre d’accéder au Roc test camp.
Ce qui m’a coûté un A/R au fourgon.
Sinon les vélos avec les amortisseurs pilotés par électroniques : EPOUSTOUFLANTS, jamais pris en défaut! Du moins jusqu’à ce que mon binôme crève la roue avant dès les premiers mètres de la 1^ère descente !!!
Poissard, vous croyez ?!
Retour au camping, un peu plus tard que prévu, mais avec nos roues pour le lendemain, l’après midi sera consacré au dernier préparatif des montures et au farniente afin de reposer les guibolles.
 Mais c’était sans compter sur notre mauvais œil qui ne nous lâchera pas : pédale HS pour moi et  frein HS pour Wali
Sillonage des bouclards de la ville et des mécanos du salon pour solutionner nos problèmes vers 19h15, après 15 bornes de marche à pieds, quelques dizaine d’Euros dépensés, une colossale dose de patience, surtout chez Shimano ou les mecs devant Wali ont, sans le savoir, risqué l’étranglement :
« Y’a mon frein qui couine »
 « Y’a mon dérailleur SRAM qui gratte » 
« Ma chaine est terne, faudrait me la changer »
Mais quand le mécano de chez Shim lui a redonné son xtr avec un maitre cylindre tout neuf, j’ai cru qu’il allait l’emballé, subjugué par tant d’émotions ! (Rassure toi Nath, il n’y a pas eu tromperie)
Retour au Camping, montage de nos dernières pièces, pâtes, dodo !
Dimanche, levée 7h00, je pars 45 min avant Wali. Ce dernier me laisse un double du camion comme nous l’avions convenu.
9H30, départ dans les 6/700 premiers, au bout de quelques centaines de mètres, je dois me placer dans les 2/300. La première côte arrive. C’est pas tout à fait la même musique que le vendredi, le souffle est court, le cœur ne dépasse pas les 185 !!! La course s’annonce éprouvante.
Avant de partir Wali m’a dit 2 choses :
- Le roc, s’est dans les descentes que ça se gagne
-Tu ne t’imagines pas de quoi est capable un vtt en descente.
Donc j’engage un peu plus dans les pentes négatives et parviens même à doubler quelques concurrents en coupant par les grosses marches : le pied ! (pied/marche : humour !)
Vers le 30^ème km, je perds mon petit bidon (dans la poche AR de mon maillot), je continue sans m’arrêter… Je suis 215^ème. Putain c’est bien, je suis trop content. Je suis contraint de m’arrêter au 3^ème ravito pour remplir mon unique bidon et repars aussitôt.
Jusqu’à ce que je crève à nouveau à l’AR… pourvu que la jante n’ait pas complètement explosé…
Oufff, je peux remplacer la chambre et repartir 6 min plus tard. Mais je trouve la pression assez basse. Je m’arrête pour regonfler ou je tente de parcourir les 20 derniers kms comme ça ??? Je suis 275^ème !?!?
Tic tac tic tac. Le risque est trop grand, et pas de 2^ème chambre à air. La raison m’impose  un nouvel arrêt d’une petite minute pour regonfler, je repars pour tenter rentrer dans les 300. Ma lucidité commence à s’émousser : je perds mon dernier bidon  à 10kms de l’arrivée. C’est long 10 kms surtout quand t’as plus les jambes et que tu essais d’avaler ton dernier gel, sans eau.
C’est caché dans la roue d’un quinquagénaire en 26’ tout rigide que je rallie la base nature ; et c’est très sournoisement, que je  double le brave et passe la ligne d’arrivée quelques dizaines de mètres devant lui. L’effort est  intense et  je sens l’émotion m’envahir. Je me pourfends en excuses tout en étreignant généreusement mon dernier partenaire de route !
Il me faudra plusieurs minutes pour retrouver mes esprits, boire beaucoup et manger ce qui peut passer.
De retour au camping, la cerise sur le gâteau : Wali n’est pas là et devenez quoi ? Une marque de gratitude dont peu d‘homme sont capables de témoigner à leur proches.
Un témoignage d’affection ultime qui celle notre amitié à tout jamais.
Vous en connaissez, vous, des amis capables de vous laisser le double de clé de la voiture de leur femme ?!?!?!?!
Devant les maigres possibilités qui s’offrent à moi, je profite de l’aubaine pour tester la piscine du camping à 20°C : d’après que c’est bien pour la récupération !
Wali me rejoins 1h après. Il finit en 3h30 avec les bouchons dans les singles mais sans encombre !!!
 
Bilan :
Marathon : plus difficile que l’année passée et malgré mes 2 crevaisons, un classement quasi identique (279/276) en 5h31 (+11min /2014)
La course du Roc : subi d’un bout à l’autre, 1 crevaison 3h16 (+11 min /2014) et pourtant une 315éme place au lieu de 388 en 2014
Pour un WE que je voulais plus pimenté que l’édition 2014, j’ai été copieusement servi, même si j’étais loin d’imaginer que le facteur qui relève la plus la difficulté de l’épreuve était mon ami pour la vie !!!

Superbe CR est très belle déclaration d amitié...... j ai failli chialler .
Mais se qui me plait c est que niveau boulet wali est mon dieu..... lol

Ooh j adore

Bravo à tous les deux. Chapeau de pouvoir enchainer les super performances en roulant 2 courses majeures en 48h. Sans compter les galères...
Un autre bel exemple de ténacité ! Comme quoi le moral doit toujours prendre le dessus face aux galères mécaniques.

Citation :

T'avais pas le n°650 par hasard?

non, 610

EightySeven a écrit:

Citation :

T'avais pas le n°650 par hasard?

non, 610

Je suivais le 650, je te garantis qu'il s'est mis un sacré volume aussi.
A moins que ce ne soit le 610. 
Le type derriere t'as pas dit que tu allais perdre ton bidon juste avant de tomber?

non c'est pas moi. Je suis tombé tout seul comme un grand et personne n'était directement derrière moi. Il s'est passé quelques dizaines de secondes avant qu'un pilote n'arrive à ma hauteur et se soucis de mon état...

super CR j'adore 

Belle perf , beau récit, et que d'aventure. Bravo les gars.

Ah J'ADORE!  Je me sens moins seul! Tout ce qui arrive à Wali je pourrais le faire! A un détail près,  Wali à des jambes, moi non!

top le CR    

Visiblement je suis pas le seul a avoir subit la panne de maitre cylindre sur des XTR ...